jeudi 23 décembre 2010

Eau-forte "DENTELLE"


Gravure à l'acide
Utilisation d'un acide
pour graver les traits sur la plaque de métal (cuivre ou acier).
Principales techniques de gravure à l'acide :
Eau-forte
Vernis mou
Aquatinte

jeudi 9 décembre 2010

Sebastiaan Straatsma Les Dustcollectors jusqu'au 22 janv. 2011 Paris 3e. Galerie Tools


Sebastiaan Straatsma part du constat qu'un certain nombre d'objets, notamment les vases, perdent leur sens et leur fonction initiale, pour devenir des «non-objets encombrants».

Il est vrai que nombre de vases précieux, anciens ou contemporains, ne sont effectivement pas utilisés en tant que tels. Ils sont des symboles du passé, du bon goût, révélateurs d'un statut social….et deviennent des décors, ou des œuvres à part entière. Ces non objets sont qualifiés par Sebastiaan Straatsma de «Dust collector» ou « ramasse poussières»… ce qu'ils sont aussi!

Si ces objets perdent leur fonction Sebastiaan Straasma propose une réponse originale au problème initialement posé: «oublier» la fonction du vase et assumer pleinement son nouveau statut pour le concevoir uniquement comme un simple décor fantôme, réceptacle à histoires.

Centre de la Gravure et de l’Image imprimée

Centre de la Gravure et de l’Image imprimée
à La Louvière
10, rue des Amours B-7100 La Louvière
t. : +32 (0)64 27 87 27 - f. : +32 (0)64 27 87 29
accueil@centredelagravure.be
www.centredelagravure.be

samedi 4 décembre 2010

The Box Project


The Box Project
Du 19 novembre au 18 décembre 2010
vernissage le 19 novembre dès 17h30
@ARPRIM

ARPRIM, Regroupement pour la promotion de l’art imprimé reçoit The Box Project, une exposition collective et itinérante, contenue dans une boîte de 30cm3. Initié par le Student Printmaking Association of Concordia University, ce projet réuni 35 artistes de la relève ayant produit une édition de 35 estampes inédites.
Tel un collectif élargit et d’un éclectisme assumé, The Box Project devient prétexte à raviver la place de l’échange et du rassemblement dans les initiatives artistiques. La boîte itinérante, tout d’abord réceptacle d’une entreprise collective, devient soudainement le véhicule d’une démarche participative habitée par les notions de partage et de mobilité, caractéristiques au milieu de l’art imprimé. L’exposition en boîte sera exposée sur les murs d’ARPRIM jusqu’au 18 décembre 2010.
Jennifer Aberman, Shauna Anderson, Annie Lecoufe Axtell, Yuliya Barannik, Souleima Basha, Chloé Beaulac, Brent H. Burelle, Jane Cundy, Maria Doering, Cheryl Kolak Dudek, Isabelle Fleurelien, Jasmin Gunn, Chris Gathien, Magalie Han Hung Pew, Christoph Heldt, Andréanne Le Hudon, Sarah Pelletier Lauzon, Jorge Florian Lopez, Vincent Hulme, Pascal Huynh, Jeremie Paré Julien, Jp King, Sarah Long, Joanne Madeley, Sara Kay Maston, Rochelle Mayer, Kirsten McCrea, Matthew Mewett, Emily Paris, Olivia Qiu, Marko Savard, Danielle N. Simm, Stephanie St-Jean Aubré, Ngoc-An Trinh et Aleksandra Wizimirska
ARPRIM
Regroupement pour la promotion de l'art imprimé
372, Sainte-Catherine O. #426
Montréal, Québec
514-525-2621
www.arprim.org

vendredi 3 décembre 2010

Mamadou Cissé



Autodidacte, Mamadou Cissé a toujours
pratiqué le dessin : héros de bandes dessinées
et de dessins animés (Goldorak), masques
africains qu'il réalise en dessin, collage, etc.

Cissé est arrivé du Sénégal en France en 1978
à l'âge de 18 ans. Il exerce alors différents
métiers dans le commerce, de la tapisserie à la
boulangerie.

En 2001, il prend les fonctions d'agent de
sécurité. Ce changement en amène un autre
dans sa pratique du dessin. Il entreprend de
représenter des ensembles urbains, vus du
“ciel“, articulés autour d’axes de circulation denses dans un savant jeu de perspectives. Ces
heures de veilles nocturnes lui permettent de réaliser des ensembles kaléidoscopiques soignés,
des mégapoles de plus en plus précises, à l'aide du crayon, des stylos à billes et des feutres,
dessiner l'aide aussi à ne pas s'endormir au travail.

La ville est au centre de ses préoccupations et l’architecture une passion. Les grands ensembles
sont pour lui un lieu d’émerveillement. Cet artiste-urbaniste utopiste imagine des environnements
architecturaux aux murs colorés afin d’apporter joie et gaieté aux habitants. Il construit ses villes
à partir de différentes sources : livres, cartes postales, photographies et voyages. Le point de
départ d’un dessin peut être un bâtiment-phare d’une ville autour duquel se déploient de
nouvelles constructions imaginaires dans un réseau articulé de manière géométrique.

Si nous pouvons y reconnaître les grands axes de New York ou quelques édifices clefs tels que
la Tour Eiffel, l'Opéra de Sydney, Big Ben ou le Transamerica Pyramid de San Francisco, toutes
les villes que dessine Mamadou Cissé sont ses villes, citées mi-réelles mi-imaginaires.

L’incroyable densité de ses environnements urbains, immeubles aux multiples fenêtres, gratte-
ciels le long desquels glissent les grands axes autoroutiers et les ports fluviaux, traduit son désir
de logement pour tous et symbolise les échanges et les liens entre les gens et les cultures. La
couleur y tient une place de premier ordre. La ligne verticale ou horizontale est prépondérante. La
prolifération de certaines œuvres transforme parfois une ville en motif.

Trop plein, hyper saturation, monumentalité, vertige, folle géométrie moderne, Cissé renverse
ces attributs de l'enfer urbain contemporain qui sous son crayon et ses feutres deviennent
enchanteur et prometteur d'une nouvelle urbanité.

Exposés pour la première fois en 2007 à la Maison Chailloux à Fresnes, les dessins de
Mamadou Cissé ont été présentés en 2009 et en 2010 par la galerie Bernard Jordan au Salon du
dessin contemporain à Paris.

M. Cissé est né en 1960 à Baghagha, Sénégal, il vit et travaille à Fresnes.

vendredi 5 novembre 2010

dimanche 24 octobre 2010

mercredi 13 janvier 2010